Un titre déjà entrainant, d’où le désir de vouloir percer le mystère devient grand. C’est un film hybride, un documentaire avec un mélange de fiction et à la fois réel. Dans ce film, la réalisatrice Assia Maiga; plonge les cinéphiles dans une très forte émotion.
Un vieux rêve, devenu une réalité pour Aïssa Maïga, actrice à la base, elle propose à ce FESPACO l’une de ses réalisation « Marcher sur l’eau » un film tourné à Tatiste un village du Niger. Ce documentaire met en exergue des thématiques très sensibles à savoir l’impact du réchauffement climatique, le problème de l’eau. Les Villageois , contraints de faire des kilomètres à la recherche de l’eau. Parfois parcourir des kilomètres par jours voir des mois à la recherche de leur quotidien, pour paître les animaux.
Les enfants en plus de souffrir de l’absence de leur parents, ne sont pas mis dans les bonnes conditions d’enseignement à l’école.
Mais on pourrait encore lire de l’espoir sur le visage de ces villageois,un lendemain meilleur a travers la construction d’un forage.
Les cinéphils étaient envahis de fortes émotions. La peine,la mélancolie mêlée au ressentiment luisant dans les yeux .La joie resurgira avec l’acquisition du forage qui atténuera la souffrance des villageois et redonner le sourire aux cinéphiles.

Aïssa Maïga à la fin de cette projection espère que le film soit vu par tous les pays africains en particulier ceux de l’Afrique de l’ouest « ce film est un hommage à la beauté des peuples nomades du Niger ,du Sahel et à leur extraordinaire dignité face au dénuement, face aux aléas climatiques » affirme t’elle.
A la sortie du film ce sont les cinéphile très admiratifs qui s’expriment. Pour Abdoulaye Ascofaré ce ”film est à la fois intelligible et sensible, utile et nécessaire “ je lance un appel au gouvernement de l’Afrique à s’impliquer d’avantage dans la résolution des problèmes sociaux ajoute t’il.
Autant d’émotions, chez beaucoup d’entre eux, car le réchauffement climatique touche le monde entier et chacun devrait se battre pour la sauvegarde l’environnement.
Wentoin Sévérine NIKIEMA
One Comment
Waou ! Cet article est non seulement un grand cri d’alarme mais aussi une contribution à la resilience des peuples du Sahel face au changement climatique. S’informer, prendre conscience et prendre des mesures adéquates. Bravo à l’auteur !