Le vendredi 8 janvier 2021, le photographe et artiste Warren Saré a dévoilé à un public qui n’a pas marchandé sa présence, une collection de photos faites de plusieurs membres de la confrérie des Dozos ou Dozobas, à l’Institut français de Ouagadougou.
Sous une musique traditionnelle au son de balafon et de kora, il est 18h 43 mn lorsqu’un groupe d’hommes et de femmes également vêtus dans des accoutrements dignes de leur appartenance culturelle, fait son entrée dans la grande salle de la Rotonde de l’IF/ Ouaga. Il s’agit des Dozos, ils sont à l’honneur de la soirée où le photographe Warren Saré présente la culture du Dozoya à travers une exposition de photographies aussi impressionnantes les unes que les autres.

Photographe et artiste de son état, Warren Saré est un autodidacte originaire de Béguédo et assoiffé de la culture burkinabè. Il veut « connaître et écrire l’histoire » des peuples du Burkina. En ce qui concerne son travail avec les Dozos, il a voulu, selon lui, « aller à la connaissance de la droiture, de la sagesse, et du respect de la nature », qui sont les piliers du dozoya. L’objectif étant de consolider toute cette science dans l’édition d’un livre. Il se dit également satisfait de l’expérience qui en est ressorti et invite ses collègues artistes à devenir de vrais ambassadeurs de notre culture.

Quant à sa Majesté Yacouba Drabo dit « Le Bonck », père-fondateur de la confrérie des Dozos sans frontières, le dozoya contrairement à certaines pensées qui lui prêtent trop souvent une nature erronée, « enseigne la maîtrise de soi et le savoir vivre et participe activement dans le maintien de la cohésion sociale. » Il se dit satisfait du travail de Warren Saré qui met en lumière, la culture des Dozos.
Chantal Ouédraogo (collaboratrice)
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Affirmatif, article très intéressant à lire. Courage et bonne suite