« Alimentation et hypercholestérolémie : prévention et prise en charge », c’est sous ce thème que la 3e édition du forum sur la nutrition organisé par la société Nestlé chaque année en marge de la journée mondiale de l’alimentation. Occasion pour elle de réunir des experts du domaine de la santé, de la nutrition et la population pour la sensibiliser sur hypercholestérolémie.
A travers ce forum, Nestlé entend ainsi contribuer à la réduction des risques liés aux maladies cardio-vasculaires. Selon le Dr Oumar Traoré, du département nutrition infantile de Nestlé, le choix du thème est lié à la mission de l’entreprise. Pour lui, l’éducation des consommateurs est indispensable pour aller vers une alimentation équilibrée.

En effet, « l’hypercholestérolémie est une augmentation des graisses dans l’organisme. Cette augmentation des graisses dans l’organisme au-delà d’un certain niveau constitue un risque majeur de maladie cardiovasculaire. Ce facteur de risque s’associe habituellement à d’autres facteurs de risques comme l’hypertension artérielle, l’obésité, la sédentarité, le diabète et l’ensemble mis ensemble fait que le risque cardiovasculaire globale du sujet devient augmenté et ainsi le risque de développer une maladie cardio vasculaire devient très élevé », explique le Pr Valentin Yaméogo, secrétaire général de la Société de cardiologie du Burkina. Cependant, le professeur fait savoir que pour prévenir hypercholestérolémie, il faut une alimentation saine et la pratique d’une activité physique sportive.

Dr Solange Badini, cardiologue au CHU de Bogodogo
Dr Solange Badini, cardiologue au CHU de Bogodogo, fait remarquer que l’alimentation peut influencer de façon positive les facteurs de risques de l’hypercholestérolémie. Selon elle, l’Afrique est le continent où existe le paradoxe nutritionnel. « Nous avons une partie de la population qui vie dans la malnutrition avec des carences en iode où en vitamine A et sur ce même continent, il y a des populations qui vivent dans l’obésité qui est considéré comme un signe d’aisance en Afrique alors qu’il s’agit d’un réel facteur de risque de maladie cardiovasculaire », justifie le Dr Badini.