Lors d’une rencontre avec les forces vives de la nation, ce jeudi 11 juillet, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a une nouvelle fois exprimé ses préoccupations concernant des opérations présumées visant à déstabiliser le Burkina Faso. Dans son discours, il a pointé du doigt la Côte d’Ivoire et le Bénin, suscitant des réactions variées dans la région.
Le Capitaine Traoré a déclaré : « Il y a bel et bien à Abidjan un centre des opérations pour déstabiliser notre pays. Personne ne peut venir nous dire qu’au Bénin, il n’y a pas de bases françaises dirigées contre nous. » Ces accusations marquent une intensification de la rhétorique de Traoré contre les pays voisins, qu’il accuse de complicité dans les troubles que connaît le Burkina Faso.
Contexte des Accusations
Depuis son arrivée au pouvoir, le Capitaine Traoré n’a cessé de dénoncer des ingérences étrangères et des complots ourdis par des acteurs externes. Ces déclarations récentes viennent renforcer ses positions antérieures, accusant des puissances étrangères et leurs alliés régionaux de menacer la stabilité du Burkina Faso.
Les accusations contre la Côte d’Ivoire se concentrent sur l’existence d’un « centre des opérations » à Abidjan, destiné à orchestrer des actions déstabilisatrices contre le gouvernement burkinabé. Traoré a également mentionné des bases françaises au Bénin, les accusant d’agir contre les intérêts du Burkina Faso.
Le Capitaine Ibrahim Traoré continue de défendre fermement la souveraineté du Burkina Faso face à ce qu’il perçoit comme des menaces extérieures. Alors que les répercussions de ses déclarations sont encore à venir, l’avenir du Burkina Faso dépendra en grande partie de la gestion de ces tensions et des efforts pour stabiliser le pays de l’intérieur.