Les organisateurs du Festival Ciné droit libre (Festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression) ont animé un point de presse ce samedi 2 décembre à Ouagadougou. C’était l’occasion pour eux de présenter à la presse les grandes articulations de la 17eme édition du festival qui se tiendra du 9 au 16 décembre prochain dans la capitale du cinéma africain.
Fondé en 2005 par l’association Semfilms, le festival Ciné droit libre, à travers les films œuvre à la promotion des droits humains et la liberté d’expression. Cette année, l’événement se tiendra sous le thème « Corruption, nouveau terrorisme ? ».
Selon le coordonnateur, c’est une pléiade d’activités qui est prévue pour l’acte 17 du festival. « la célébration de la Journée Internationale des Droits de l’Homme le 10 décembre au centre Cardinal Paul Zoungrana, La table ronde organisée avec Dialogues de Corps sur Crise Securitaire, Art et resilience du monde de la culture le lundi 11, le forum sur le terrorisme et la corruption organisé en partenariat avec l’ASCE LC et le RENLAC le mardi 12, le dialogue démocratique sur le panafricanisme et l’héritage de Sankara le jeudi 14 à l’Amphi A600 de l’université de Ouagadougou, l’espace d’interpellation citoyenne le vendredi 15 décembre à l’ASCE LC, le concours d’art oratoire « «10 minutes pour convaincre»
Abdoulaye Diallo, Coordonnateur du Festival.
À en croire le commissaire général du Festival Ciné droit libre, la 17ème de Ciné Droit Libre se positionne comme un acteur engagé dans la lutte contre la corruption, exhortant les populations à dire « Non » à cette menace qui sape les fondements de la justice et de la démocratie. Le festival ne se limite pas à la dénonciation de la corruption. Il va également explorer d’autres questions brûlantes telles que les violences basées sur le genre, les droits de l’enfant, les droits des migrants, la démocratie et la liberté d’expression. Ces sujets cruciaux seront abordés à travers une programmation riche et diversifiée de films, de débats et d’activités artistiques,
Le Festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression a, au fil des années, étendu son influence au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Niger et au Mali.
François Yogo